Fic révolutionnaire!!!!

Voila, depuis un certain temps, j'ai eu une idée mega géniale!! une histoire ou le lecteur choisi le destin du héros!!
j'explique, à la fin de chaque chapitre, il y aura une question ou la réponse sera choisit par le lecteur
par exemple: untel lève son épée et...

voila, là vous choisissez votre chapitre entre Dark et Heros

Dark
il la plante dans le coeur de son maitre

Heros
il la fait fendre l'air en disant: prend garde alashnabu! je vais venir!!

vous comprenez?
si oui, aidez moi à faire des bonnes modifs et à choisir l nom du héros

C'est vraimen pas mal comme idée, c'est bien penser mais yora moins de suspens dans l'histoire! Sinon moi je choisi la phrase Dark!!

Aimable proposition bien que ceci soit déjà existant. Effectivement si vous ne connaissez pas je vous présente les livres "Dont vous êtes le héros". C'est une collection où grâce à un système audacieux le lecteur n'est rien d'autre que le personnage central de l'histoire, du début à la fin !!!

On connait, mais c'est pas tout à fait pareil. Ici, on peut choisir le destin d'un héros prédéfini (ici un Sheikah nommé Kenjai) en allant vers tel ou tel chapitre (chapitre 2 mode "héros" ou "dark", et ça se suit comme ça tout le long)

Ce qui est finalement le principe même des livres que je viens de citer.

Je pensais que les lires "dont vous êtes le héros" étaient des livres à la 2° personne...
"Tu allais... Tu fis..."

Ca faisait longtemps hein? devinez ce que je rapporte

Avant propos :
Avant de lire cette histoire, je vous signale d’abord qu’elle n’est pas comme les autres, c’est une histoire où VOUS choisissez le destin du héros. Pour cela, il vous suffit d’aller dans les chapitres rouges si vous voulez que le héros soit méchant ou dans les chapitres bleus si vous voulez qu’il soit gentil. A chaque fin de chapitre, se posera une question qui vous fera choisir entre Dark et Heros. Bonne lecture.

Prologue :

Une ombre noire planait sur la terre d’Hyrule, une ombre réclamant la vengeance. Elle fouillait tous les recoins du pays à la recherche d’un hôte ou d’une personne capable de l’aider. Elle fut déchue, il y a bien longtemps à cause d’un jeune hylien, tout de vert vêtu, qui avait échoué sur son île. Après une semaine d’exploration, le naufragé parvint à la vaincre avec l’aide de plusieurs instruments qui réveillèrent l’hôte de l’ombre, le poisson-rêve. L’ombre s’échappa avant d’être vaincue et l’île fut anéantie. Depuis, elle hante le pays de l’hylien.

Chapitre I :

C’était une très mauvaise journée pour Kenjai, un Sheikah d’une vingtaine d’années, aux cheveux noirs et aux yeux rouges, il s’était fait prendre pendant qu’il observait discrètement son amie d’enfance, Shayalen, une assez jolie Sheikah qui ne laissait pas notre héros indifférent depuis qu’ils avaient atteint l’adolescence. La froideur de Shayalen lui interdisait toute approche et il finit par se résigner qu’il n’arriverait jamais à l’épouser. Link était derrière le Sheikah qui cria de surprise quand il sentit une main posée sur son épaule.
Dis donc, Kenjai, commença Link, je sais que tu aimes Shayalen, mais c’est pas une raison pour l’espionner quand elle fait sa toilette ! Sale pervers, va !
Euh… non, Link, c’est pas ce que tu crois, je… j’allais lui demande un truc ! ha ha !
Tout à coup, Shayalen surgit et donna une raclée au visage de Kenjai qui tomba à terre sous le coup de la jeune fille.
Plus jamais ça, Kenjai ! La prochaine fois, c’est là où je pense !
Kenjai se releva difficilement. Vraiment, ce n’était pas son jour. Link l’aida à se lever en rigolant.
Tu vois ? Je te l’avais dit !
Le Sheikah repartit dans son village, le village Cocorico, en grommelant. Il sortit du château du roi et commença la longue marche dans la plaine.
Link, le roi d’Hyrule, par mariage avec Zelda, avait fait ériger un magnifique château depuis que Ganon avait été vaincu, et aidait le pays du mieux qu’il pouvait. Il était le meilleur roi qu’avait eu Hyrule et Zelda était la reine la plus douce que le monde ait connue. Chacun avait un des trois morceaux de la Triforce. Link possédait le courage, Zelda la sagesse et Shayalen la force. Cette dernière était devenue très froide depuis que son fils adoptif avait disparu, et elle devint la nourrice de la fille du roi.
Kenjai regardait le feu qu’il avait préparé avec quelques bûches et beaucoup d’allumettes. Il se demandait ce qu’il avait de si mauvais pour que Shayalen ne lui adresse que de l’amitié. Il se regarda alors dans la glace. Il poussa un cri de terreur quand il aperçut l’ombre dans le miroir.
N’aie pas peur, je ne vais pas te manger, ricana l’ombre d’une voix ténébreuse, je cherche juste un moyen de t’aider.
A… à m’aider ?
Non, je ne m’appelle pas Amédée, je me nomme Maléficio.
Maléficio ? le… l’ombre que Link a vaincue il y a des années ?
Tout juste. J’ai pu lire dans tes pensées que tu cherchais l’amour d’une jeune Sheikah, n’est-ce pas ? Je peux t’aider ! Mais tu dois m’aider en échange.
Que dois je faire ?
Tuer la fille du roi.
Quoi ?
Tu m’as très bien compris. C’est la mort de la fille contre l’amour de celle que tu aimes. Je te laisse réfléchir ! Hahahahahahahaha !
Kenjai restait encore sous le choc. Qu’allait-il faire ? Tuer la fille de son ami ? Ou ne rien faire et ne pas avoir l’amour de Shayalen ?

Chapitre II :

Kenjai s’avançait vers le château en méditant ; allait-il le faire ? Tuer l’héritière du trône ? Cela lui était évident,  il ne pouvait faire que ça, après tout, les Sheikah se doivent d’avoir un but dans la vie, et lui, son but était de vivre avec Shayalen. Même si les Sheikahs sont les défenseurs de la famille Royale, ils ne sont pas obligés de respecter cette règle. Kenjai attendit la nuit et s’infiltra dans le château de son ami. En tenue d’assassin, il longeait les murs des couloirs et se cachait dans l’ombre chaque fois qu’il apercevait un garde. Il était très proche de la chambre de la princesse. Il ne faisait aucun bruit. Il entra dans la pièce voisine et passa par la fenêtre en s’agrippant au mur. Il avança lentement jusqu’à ce qu’il puisse ouvrir la fenêtre de la chambre de l’héritière. Il la referma derrière lui, tout doucement, et regarda la petite fille en train de dormir dans son lit. Il songea encore s’il avait vraiment besoin de faire ça. "Si Shayalen apprend la mort de la princesse, elle se suicidera sûrement par honneur." Kenjai ne voulait pas ça. Il commençait à trembler, à suer, il n’allait pas faire ça, ce n’était pas son genre de tuer des gens. Il s’agenouilla et tint sa tête entre ses mains. Allait-il le faire ? Cette pauvre fille qui dort sans se douter de ce qui pouvait lui arriver dans quelques minutes, c’était un spectacle affreux. Tout à coup, il entendit des pas se diriger par ici. Kenjai regarda la fenêtre, puis la princesse, la fenêtre, la princesse, la fenêtre… jusqu’à ce qu’il prit son poignard, qu’il leva pour l’abattre dans le cœur de la petite fille. Celle-ci se réveilla à l’impact, et des larmes tombèrent de ses yeux. Elle murmura un minuscule "pourquoi" et s’effondra dans le Royaume d’Hadès, le dieux des morts. Kenjai se leva et regarda le corps de la princesse, il eut une larme à l’œil et lança une graine Mojo au sol.
Le lendemain matin, Zelda découvrit le cadavre de sa fille et pleura pendant des heures. Shayalen pleura elle aussi, ainsi que Link, la mort de la princesse, assassinée par un homme monstrueux.
Kenjai se regardait dans la glace, honteux de ce qu’il avait fait. C’est alors que Maléficio revint.
Bien ! Tu as fait ce que je t’ai dit. Malheureusement, mon pouvoir est insuffisant pour que je puisse t’offrir l’amour de Shayalen.
QUOI ? Vous voulez dire que j’ai tué cette pauvre fille pour rien ?
Allons, je ne verrais pas ça sous cet angle. Il me faudrait la mort d’une personne possédant un grand potentiel magique. La reine Zelda. Après, tu pourras épouser ta petite Sheikah.
Je… je ne sais pas si je peux encore…
Tu verras ! C’est vite fait ! Après, imagines : vivre en paix avec celle que tu aimes, tu ne le rêves pas ?
Si, bien sur, mais…
Alors va ! Tue la reine Zelda !
Maléficio disparut. Kenjai regarda ses mains trembler. Il n’allait pas refaire un crime ? Même pour l’amour de Shayalen, il se laissa tomber sur son lit et commença à méditer.

Chapitre II :

C’était décidé ! Il n’allait tuer personne. Il ne croyait pas ce que racontait cette ombre maléfique. Il allait simplement tout raconter à son ami Link.
Arrivé au château, il entra dans la salle du trône où il vit le Héros du Temps. Il expliqua la situation au roi :
Bonjour, Link, j’ai une chose à te dire, commença Kenjai d’un ton soucieux.
Qu’y a t-il ? demanda l’intéressé.
Maléficio est revenu ! Et il veut tuer ta fille !
QUOI ? COMMENT LE SAIS-TU ?
Il est venu lui-même me le dire, il voulait que ce soit moi l’assassin.
Quel sale c… Je vais lui régler son compte !
Je ne pense pas, il n’est visible que dans mon miroir.
Eh bien allons le voir.
Plus tard, à la maison de Kenjai, les deux amis s’étonnèrent de ne pas voir Maléficio. Le miroir n’était que miroir.
Qu’est ce que ça veut dire ? demanda Link, agacé.
Je ne sais pas. Même ma vision sheikah ne me permet pas de le voir en ce moment.
Ils repartirent vers le château, dépités. Ils passèrent devant la fontaine royale des fées où la divine fée du courage, une femme censée être belle mais qui est sur maquillée et mal vêtue, en sortit pour les saluer.
Bonjour, Héros du Temps et bonjour, ami de Link.
Kenjai, je me nomme Kenjai.
Bien, Kenjai.
Les deux amis la saluèrent puis la fée s’apprêta à repartir dans sa fontaine quand Link l’interpella :
Dis donc, divine fée du courage, peux-tu me dire comment faire sortir une ombre de sa cachette ?
Eh bien, il faudrait retrouver les quatre pierres sacrées.




Chapitre III : Dark

Toute la famille de la princesse était en deuil, même Kenjai, le meurtrier était des leurs. Chacun posait une fleur sur la tombe de l’héritière dans le Cimetière du village Cocorico. Zelda, Link, Shayalen, Impa (l’ancienne nourrice de Zelda), et toutes les personnes présentes à ce moment pleuraient à chaudes larmes. Kenjai se sentait honteux. Il regarda Zelda en pensant que c’était son dernier jour car cette nuit, il allait la tuer elle aussi. Toute la journée, il marcha en rond dans sa maison, méditant sur le pour et le contre de ce prochain crime. Avec un coup comme ça, c’est sûr que Shayalen ne l’épousera jamais. Il misa toute sa force de pensée sur Maléficio. Il fallait qu’il tienne sa promesse. Zelda était quand même la reine d’Hyrule, l’approcher était difficile, sauf si… si on était l’un de ses proches. Kenjai devait la tuer à découvert, devant tout le monde, c’était le seul moyen ou alors la tuer en lui tendant un piège : de la confiance.
La nuit, il entra dans le château sans faire attention aux gardes. Il atteignit la salle d’audience, là, Zelda était assise, la tête entre ses mains, et ne fit pas attention à l’arrivée du Sheikah. Celui-ci se prosterna bien que la reine fût toujours perdue dans ses pensées. C’est alors qu’elle le vit.
Oh ? Bonjour, Kenjai.
Bonjour, altesse.
Tu es venu me présenter tes condoléances ?
Non, pas exactement.
Ah ? répondit la reine, toujours du même ton triste, que veux-tu alors ?
Vous aider à retrouver votre fille.
Zelda se leva d’un coup en faisant basculer la chaise. Elle était très surprise d’entendre cela.
Que vas-tu faire ? Tu as un sort pour faire revivre les morts, ou une fée, ou alors peut être une potion ? dit-elle d’une voix pleine d’espoir.
C’est simple. Retournez-vous, cela ne prendra que quelques secondes.
La jeune reine obéit, le sourire au lèvres, elle s’imagina déjà avec sa petite fille. Pendant ce temps, Kenjai s’avança, le couteau à la main, et trancha le cou de la reine qui s’effondra majestueusement. Le Sheikah observait le corps de sa victime et aperçut sa main droite. Celle-ci montrait la Triforce de la Sagesse, qui allait rejoindre le corps de l’assassin.
Le soir, à nouveau, Link et Shayalen se retrouvèrent devant le cadavre de la pauvre mère. La pauvre Sheikah allait se planter une lame dans le cœur de tristesse quand elle vit quelque chose : des éclats de noix Mojo. Cela voulais dire qu’un membre de sa race était en train d’assassiner toute la famille royale. En entendant cela, Link prit la sage décision de se munir de gardes du corps pendant son sommeil pendant que Shayalen allait mener son enquête.
Kenjai observait la lame souillée du sang de l’enfant et de sa mère, il prit un simple chiffon et la nettoya en songeant à ses crimes. Encore une fois, Maléficio apparut.
Bien joué, Kenjai !
Ce dernier ne put répondre, prit par les remords.
Ne t’inquiète pas, tu vas l’avoir l’amour de Shayalen mais j’ai appris une chose qui peut nuire à l’amour de Shayalen : Link !
Vous… vous voulez que je le… tue ?
Précisément.
Je… je ne peux pas ! C’est mon ami ! Je ne peux…
Ne dis pas ça, tu es en train de le faire atrocement souffrir, si c’était vraiment ton ami, tu n’aurais pas tué sa femme et sa fille.
Je… je… Bien.
Parfait ! Tu iras le tuer demain !
Puis-je savoir ce que Link allait faire pour me nuire ?
Tu le sauras quand tu l’auras assassiné ! Mais, d’abord, donne-moi la Triforce de la Sagesse qui s’est incrustée dans ta main.
Kenjai regarda sa main et…

Ouais je sais y a des doubles posts mais là, je vois pas autrement

Chapitre IV : Dark2

Kenjai regarda sa main et laissa la Triforce à Maléficio. Celui-ci éclata d’un rire satanique et disparut dans un nuage noir. Le Sheikah était maintenant totalement sous le contrôle de l’ombre. Il prépara son équipement, aiguisa son épée et sortit de sa maison. Cet assassinat était beaucoup plus dur, Link était dès à présent sur ses gardes, lui qui était un magnifique escrimeur dans son passé, il ne mourra pas facilement. Kenjai devrait donc faire des coups en traître pour tuer… son ami. Il arriva au château à nouveau et fut accueillit par Shayalen.
Dis donc, Kenjai, est-ce normal que j’ai trouvé des morceaux de graine Mojo dans la salle d’audience, là où est morte Zelda ? J’en ai trouvé aussi dans la chambre de sa fille.
Kenjai répondit d’une voix beaucoup plus froide que celle de Shayalen.
Peut être que c’est un Sheikah devenu fou qui a assassiné ces deux filles. Allons, dégage de mon chemin ! J’ai une mission à accomplir.
Et quelle est cette mission ?
Je n’ai pas à te répondre, Shayalen !
Cette dernière demeura profondément étonnée du comportement de son ami, elle décida de le suivre de loin.
La chambre de Link était très proche, Kenjai entra sans hésiter. Il y trouva Link, assis en train de regarder la couronne de Zelda enterrée le jour même de sa mort. Il était tellement absorbé par ses pensées qu’il n’entendit pas Kenjai s’avancer vers lui. Il avançait, tout doucement, sans un son, sans un geste risquant de trahir sa présence, et , au moment où il allait sortir son couteau, Link entendit Shayalen crier :
Link ! Attention ! Derrière Toi ! 
Link sauta de sa chaise et prit Excalibur, l’épée légendaire, et la mit sous le coup de Kenjai.
C’est toi, Kenjai ? Que fais-tu dans cette tenue ? Shayalen, tu es folle ou quoi ? Ce n’est que Kenjai, notre ami.
Oui, je vois que tu as de drôles de façons de traiter tes amis ! confirma le Sheikah d’une voix toujours aussi froide.
Pardon, Ken, je suis sur les nerfs, s’excusa Link tout en rangeant son épée dans son fourreau, tu vois, la mort de Zelda, de ma fille, Priscilla, cela me déprime totalement.
Oui, je vois, répondit Kenjai.
Shayalen s’approcha, la main sur un poignard qu’elle portait depuis la mort de l’héritière, Priscilla.
Allons, Shayalen, tu ne te méfies pas de Ken, quand même ? s’exclama Link.
Hum… non, non !
Que fais-tu ici, Ken ?
Je suis venu passer la soirée avec toi, pour te réconforter.
Merci, tu es un véritable ami, tu sais, répondit le Héros du Temps en posant sa main sur l’épaule de Kenjai.
La nuit passa, Shayalen était partie, et Link ne cessait de parler ce qui était pour lui, le seul réconfort. Kenjai attendait le moment où son "ami" ferait autre chose que de lui raconter sa vie. C’est alors qu’à un moment :
Dis donc, Ken, veux-tu que je te prépares un lit ?
Hein ? Euh, oui, oui ! Mais tu ne demandes pas à tes serviteurs ?
Non, tu es un ami, j’aimerais le faire moi-même, c’est normal, cela me fait plaisir.
Bon, je n’insiste pas.
Pendant que Link allait chercher un matelas pour Kenjai, ce dernier prit Excalibur dans le fourreau laissé par son propriétaire et attendit derrière la porte.
Link arriva finalement avec un matelas de soie, il ouvrit la porte et…

Chapitre V : Dark3

Link ouvrit la porte et eut juste le temps de voir Kenjai abattre son épée sur lui, et ne put que se défendre avec le matelas qui se fit transpercer. Le Héros du Temps s’écroula dans un nuage de plumes ensanglantées. Si Ganon, Maléficio, le masque de Majora et Vaati n’avaient pas réussi à le tuer, Kenjai y était parvenu car il était digne de sa confiance. Il se retourna, avança vers la fenêtre et lança une graine Mojo par terre. Shayalen était dans le couloir, médusée. Elle venait de voir un de ses meilleurs amis tuer le porteur de la Triforce du Courage. Link, son ami, était mort. Elle se pencha, lui ferma les yeux et ressortit, en pleurant.
Kenjai retourna dans sa maison et donna la Triforce du Courage à Maléficio. Celui-ci était très étonné qu’un simple Sheikah soit parvenu à tuer Link. Il devait maintenant voir si ce Sheikah était bien totalement sous son contrôle.
Bien joué, Kenjai ! Maintenant, je vais vraiment pouvoir te tester.
Que voulez-vous ?demanda l’assassin d’une voix encore plus froide qu’avant.
J’aimerais que tu tues cette Sheikah, comment s’appelle-t-elle ?
Shayalen.
Oui. J’aimerais que qu’elle rejoigne ses compagnons perdus… Qu’elle connaisse la souffrance.
Bien. Ce sera fait.
Parfait. Rapporte moi la Triforce de la Force dès que tu l’auras envoyée en enfer.
Comme vous voudrez.
Kenjai se retourna de son miroir et commença à aiguiser son poignard. Maintenant, il n’avait plus qu’une seule raison de vivre : obéir à Maléficio.
Shayalen était horrifiée de savoir que c’était Kenjai qui avait tué Priscilla, Zelda et Link. Lui qui était si sympathique… pourquoi avait-t-il fait ça ?
Elle alla sur la terrasse du château et regarda la terre d’Hyrule. Elle n’avait plus de rois ni de reines, comment allait-t-elle se débrouiller toute seule ?
Shayalen se rappela de la première fois ou Link et elle s'étaient sont rencontrés. La première question avait été sur son arme et leurs relations étaient très tendues. Mais ils finirent par devenir de très bons amis malgré tout. Mais voir son ami mourir comme ça, c’était impardonnable ! Il fallait qu’elle tue l’assassin, il fallait tuer Kenjai.
Ces deux Sheikahs allaient se livrer une bataille, l’un pour l’honneur, l’autre pour le pouvoir. Il fallait absolument que ce soit l’honneur qui triomphe.
Le soir, Kenjai arriva, une fois encore, au château. Le ciel commençait à se couvrir, il n’en avait cure. Il chercha Shayalen partout dans le château et finit par la trouver sur la terrasse, en tenue de combat.
Je t’attendais, Ken. Explique-moi pourquoi tu as fait tout ça, dit elle sans prendre le temps de se retourner pour le regarder.
Je n’ai rien à t’expliquer !
Que t'est-il arrivé ? Pourquoi es-tu devenu si cruel ?
Tu tiens à mourir, c’est ça ?
Ken, explique-moi, s’il te plait.
Tu n’as aucune explication à avoir !
Dis-moi pourquoi.
Je t’épargnerai peut-être si tu me donnes ta Triforce !
Alors, c’est pour ça que tu as tué ces personnes ? Pour la Triforce ?
Non, pour Maléficio.
Maléficio ? L’ombre que Link avait vaincue il y a longtemps ?
Exactement.
Que t'a-t-il dit pour que tu en arrives là ?
Il… il… m’a dit…

Chapitre VI : Dark4

Ca ne te regarde pas !
Kenjai sortit son poignard. Shayalen continua la discussion :
Qu’est-ce qui te prend ? Regarde-toi ! Tu es devenu une machine à tuer !
Hinhinhin ! Effectivement, je suis un monstre.
Ne me dis pas que tu vas me tuer moi aussi ?
D’accord, je ne te le dis pas.
Humpf.
Shayalen sortit elle aussi son poignard et le combat commença.
Les lames s’entrechoquaient, on pouvait croire que les deux Sheikahs dansaient ensemble majestueusement au lieu de se battre. La pluie commençait à tomber sur nos deux combattants qui n’en avaient cure. Kenjai semblait perdre l’avantage ; la force de Shayalen était beaucoup plus grande que la sienne et pour cause, elle possédait la Triforce de la Force, ce que convoitait Maléficio. La pluie devint averse, les longs cheveux de Shayalen commençaient à se coller à ses yeux ce qui fit qu’elle se battait avec un peu plus d’hésitation. Kenjai en profita pour frapper deux fois plus. Bien que la Sheikah avait les cheveux sur les yeux, elle se défendait toujours contre les assauts de l’assassin. Celui-ci lui donna un coup de pied dans le ventre qu’elle évita, elle en profita pour prendre sa jambe et de le lancer dans le vide. Kenjai avait vraiment sous-estimé son adversaire. Il tombait, tombait, tombait… il finit par s’accrocher, grâce à son poignard, au mur qu’il escalada. Une demi-heure plus tard, il revint à nouveau sur la terrasse, vide. Il regarda tout autour de lui quand il vit un poignard voler vers lui. Il put l’éviter de justesse même si sa joue en garda la marque. Il essuya le sang qui coulait et aperçut Shayalen qui s’approchait lentement avec Excalibur en sa possession.
Ohooh ! s’exclama Kenjai, tu ne plaisantes plus, on dirait.
Garde tes paroles pour toi, Ken, on n'en a pas fini.
Elle se jeta sur lui. Le combat continuait avec une incroyable férocité. La pluie tombait toujours sur les deux rivaux qui ne semblaient toujours pas gênés par ce temps. Tout d’un coup, Kenjai arriva à défaire Shayalen d’Excalibur qui tomba dans le vide.
Alors, Shayalen, on a perdu son épée ?
Shayalen était un peu déboussolée mais se jeta tout de même sur l’assassin en lui assénant des coups de pieds. Le Sheikah perdit l’équilibre et tomba encore une fois mais en entraînant Shayalen avec lui, heureusement, elle s’accrocha à la balustrade. Kenjai était accroché à sa jambe.
Tiens, tiens, on dirait que tu as peur du vide, ironisa la Sheikah.
Trêve de plaisanteries, aide-moi à remonter !
Tu plaisantes ? Après ce que tu as fait ?
Il y a encore un moyen de les sauver !
Quoi ? Lequel ?
Récupérer la Triforce tout entière et souhaiter qu’ils retournent dans le monde des vivants.
Je… Tu peux faire ça ?
Bien sûr ! Mais il faut que tu m’aides à remonter.
Shayalen réfléchit un moment. Elle se décida finalement.
Ok ! Monte sur moi, après tu iras faire le souhait sous ma surveillance.
Je n’y vois pas d’inconvénient.
Kenjai grimpa sur Shayalen et l’aida à remonter.
Il y avait finalement encore du bon en toi, lança la Sheikah.
Kenjai ramassa son poignard et répondit :
Je ne te le fais pas dire.
Il planta brutalement la lame dans le ventre de Shayalen. Celle-ci cracha du sang, se tortilla de douleur à genoux en soufflant :
J’étais sûre que ça arriverait… arg… tu vas me le payer !
Bien sur ! Et comment ?
Arg… comme ça !
Elle se releva et donna un grand coup de poing dans la figure de Kenjai qui tomba par terre. Shayalen, la main au ventre s’adossa contre le mur tout en prenant soin de ramasser le poignard de Kenjai et de le jeter dans le vide. L’assassin se releva difficilement, la main caressant son menton.
Ah, je vois qu’il n’y a plus d’arme sur le terrain.
Il s’avança lentement vers Shayalen qui souffrait à l’agonie. Il lui donna un coup de pied dans le ventre, là où il y avait la blessure. Elle cria de douleur, Kenjai était vraiment devenu un monstre. Kenjai la prit dans ses bras et s’apprêta à la jeter dans le vide.
Ken… dis-moi ce qu’il… t’a dit…
Kenjai la regarda avec une grande froideur dans ses yeux. Il finit par répondre.
Il m’avait promit de m’aider.
A… à quoi ?
Je ne sais plus !
Il jeta alors Shayalen dans le vide. Il se retourna alors et senti une force l’envahir, il venait d’obtenir la Triforce de la Force.
Une fois rentré, Maléficio vint le hanter à nouveau.
Alors ? As-tu tué cette Sheikah ?
C’est fait ! Tenez, voici la Triforce.
Héhéhé ! Maintenant, le monde m’appartient !
Maléficio vola vers Kenjai et entra en lui. Les yeux du Sheikah devinrent entièrement rouges et une aura s’échappait de son corps.
Hahaha ! Hyrule est à moi !

Vraiment… ce n’était pas son jour…

Remerciements :
A Samantha pour m’avoir prêté ses personnages et donné des coups de mains,
A Onilink8 pour m’avoir corrigé mes chapitres,
A la CE, dont je fais parti, pour m’avoir soutenu,
A Ariane pour l’avoir publié (je crois)
A Miyamoto pour avoir crée Zelda
Et à moi pour avoir imaginé cette fic et l’avoir écrit.

Surement pas fini, mais là, vous avez peut être raison en disant qu'il est mechant.